Cet onglet a été créé dans le but de mettre à disposition et de regrouper un maximum de documents et
d’informations pour donner un aperçu aussi large que possible concernant l’orientation et la réorientation.
Cependant, ce recueil n’a pas vocation à être exhaustif, se contenter de ces informations ne saurait donc être
suffisant.
C’est pourquoi nous recommandons vivement aux étudiants en PACES et L.AS d’aller s’informer auprès du SCUIO-IP
(Service Commun Universitaire d’Information, d’Orientation et d’Insertion Professionnelle), qui est
l’interlocuteur officiel et privilégié des étudiants en terme d’orientation et de réorientation. Des
professionnels y sont à votre écoute pour toute question. Nous les remercions par ailleurs pour le soutien
qu’ils nous ont fourni et continuent de nous fournir, notamment pour les documents qu’ils nous mettent
gracieusement à disposition.
Pour les lycéens, il est conseillé de se rapprocher du (de la) conseiller(e) d’orientation - psychologue de son
lycée. Nous sommes aussi présents aux Journées Portes Ouvertes de l’Université, aux salons Infosup et Studyrama,
sur les chaînes d’inscription à l’Université et lors des visites dans les lycées pour répondre à vos questions
sur ce sujet.
Nous restons à votre disposition à l’adresse mail orientation@tutoweb.org ou par Facebook à Tat Ori-Réori. Vous
pouvez également poster un sujet sur le forum Tutoweb dans la rubrique Orientation-Réorientation et
les sous-rubriques correspondantes.
La PACES, PASS et L.AS débouchent sur des épreuves qui régulent l’accès à cinq filières de santé MMOPK :
médecine, dentaire, pharmacie, maïeutique et kinésithérapie. Voici une présentation générale de ces filières
et des témoignages d’étudiants et de professionnels des différentes voies.
Bien queces épreuves rassemblent ces cinq filières, les études (durée et contenu) sont très différentes de
l’une à l’autre, c’est pourquoi il est important de connaître chacune d’entre elles de façon à s’orienter
vers l’une ou l’autre en toute connaissance de cause.
Cette filière permet d’être titulaire d’un diplôme d’Etat de Masseur-Kinésithérapeute. Ces études
s’effectuent en Institut de Formation en Masso-Kinésithérapie pendant 4 ans (soit une durée totale de 5 ans
avec la PACES ou les parcours PASS/L.AS).
Après la réussite des épreuves permettant l'accès en filières de santé, les enseignements sont réalisés à
l’Institut sous la forme de cours magistraux (CM), de travaux dirigés (TD) et de travaux pratiques (TP ;
environs 8 heures par semaine) en alternance avec des stages en établissement de santé ou en cabinet
libéral. Un large choix de terrains de stage agréés est proposé par l’Institut. Les périodes de stages sont
réparties sur les quatre années de formation, soit une durée totale de 42 semaines sur la base de 2 stages
(de 4 à 8 semaines) par an. Cela inclut un stage dit professionnalisant (clinicat), prévu en fin de cursus
afin de maîtriser l’ensemble des compétences cœur de métier.
Ces études permettent d’acquérir un socle de connaissances important, nécessaire à la compréhension des problèmes de santé et des situations cliniques rencontrées en kinésithérapie : anatomie, physiologie mais aussi en rééducation et réadaptation du patient selon sa pathologie. Le masseur-kinésithérapeute met en œuvre des moyens manuels, instrumentaux et éducatifs et participe à leur coordination. Ses connaissances s’appliquent sur un large éventail de personnes : sportifs, enfants, personnes âgées… dans un large éventail de spécialités médicales telles que la chirurgie, la kinésithérapie cardio-vasculaire et respiratoire, rhumatologie… La masso-kinésithérapie vise à réduire les déficiences, les limitations d’activités et les restrictions de participation à la société du patient, de façon à minimiser son handicap et le rendre acteur de la gestion de sa santé et de son autonomie. Il concourt par ailleurs à la formation initiale, continue et à la recherche.
Je suis kiné depuis 1993. Après avoir failli aux études de médecine, je me suis dirigée vers la filière kiné sans connaître ce qui m'attendait. Le côté sportif était ma seule motivation et la biologie ma matière préférée. Durant ma formation, on m'a enseigné en 1ère année l'anatomie et les mécanismes de fonctionnement du corps (physio), en 2ème année les dysfonctionnements et la pathologie puis leurs traitements en kiné durant la 3ème année. Des études très plaisantes car la pratique est primordiale et le contact avec le malade est permanent. En travaillant j'ai buté sur certains cas, ce qui m'a permis d'élire un certain nombre de formations (très nombreuses) pour me donner des clés supplémentaires aux traitements, pour comprendre les mécanismes favorisants l'apparition de la pathologie et surtout leur prévention. Du diagnostic donc !! Les buts de ce métier sont avant tout de soulager les malades et de les aider à conserver ou améliorer leur quotidien c'est ce qui me plaît ! Pour ce faire les possibilités sont nombreuses car le métier ne cesse d'évoluer et la formation continue est très large.
Caroline Doyez, kinésithérapeute à La Réunion
Si tu veux explorer la profondeur de l’anatomie humaine et connaître tous ses secrets sur le bout des doigts, les études de kiné sont faites pour toi ! Bien que ces 4 années de travail (hors PACES) ne débouchent que sur un seul métier, celui de masseur-kinésithérapeute ; de nombreuses voies sont disponibles : le sport, la gériatrie, la pédiatrie, la neurologie, le domaine des grands brûlés… Autant de domaines intéressants où tu pourras mettre en place les techniques manuelles apprises lors des nombreux TPs. Car s’il y a bien un métier où tu dois te servir de tes 10 doigts, c’est celui-là : dès la première année, les os et organes de tes camarades tu palperas ; leur dos, tu masseras ; leurs muscles, tu étireras et des programmes de musculation, tu concocteras… Le tout dans une ambiance familiale, propre à l’école de kiné et à ses petites promos ;) Alors, à bientôt sur nos tables de massages !
Emilien Galy - Étudiant en troisième année de kiné
J'ai voulu faire kiné depuis que je suis au collège. Pour moi c'est le métier idéal qui associe relations sociales et soin aux autres. De plus les études sont pas trop longue (4ans actuellement post PACES) les horaires et le salaire varie selon le lieu de travail (hôpital, libéral, clinique, centre de rééducation) ce qui permet de s'adapter en fonction de sa situation familiale et les spécialités sont très variées (pédiatrie, sport, gériatrie, cardiologie, urologie, brûlures etc) et on peut faire des formations complémentaires comme l'ostéopathie, médecines chinoises, phytothérapie etc ce qui permet de pouvoir changer de secteur, continuer à se former et évoluer au cours de sa vie. Je passe actuellement en troisième année de kinésithérapie a l'IFMK de Toulouse. La première année d'étude a été un peu compliquée du fait de la réforme et donc du changement de programmes mais globalement ce qui est sympa c'est les cours pratiques (massages, étirements, bilans musculaires et articulaires etc) et les stages qui sont choisis parmi des terrains agréés par l'école (cabinets libéraux vraiment bien). Il faut cependant acquérir beaucoup de connaissances théoriques et être incollable en anatomie notamment. Enfin c'est un métier qui dépend de l'investissement qu'on y met : une fois les connaissances acquises ça dépend de nous d'être créatif, curieux et dynamique et c'est ça qui fera de vous un bon kiné !
Yaelle Lhommelet – Etudiante en troisième année de kiné
Cette filière permet d’être titulaire d’un diplôme d’Etat de sage-femme. Ces études s’effectuent dans une
école de sage-femme pendant 5 années.
Cette formation est découpée en 2 cycles :
Le premier cycle ou DFGSMa : il comprend la PACES ou les parcours PASS/L.AS jusqu’à la 3ième année, et
permet d’obtenir le Diplôme de Formation Générale en Sciences Maïeutiques équivalent d’une licence
universitaire. Il permet d’acquérir les connaissances générales sur les grossesses sans pathologies
particulières associées.
Le deuxième cycle ou DFASMa : il est constitué de la 4ième et 5ième année. Il permet alors d’obtenir le
Diplôme de Formation Approfondie en Sciences Maïeutiques équivalent à un diplôme d’Etat de grade
universitaire master. Il permet d’acquérir les connaissances sur les grossesses à risques, le diagnostic de
pathologies, la Procréation Médicalement Assistée...
Durant ce parcours, de nombreux stages doivent être effectués notamment lors du premier cycle où ils
représentent un tiers de la formation. Lors du second cycle, des stages en maternité et en pédiatrie sont
organisés pour l’étudiant et un stage pré professionnalisant de 6 mois valide la fin de la formation.
La profession de sage-femme est une profession médicale : la sage-femme a le droit de prescrire
certains médicaments, et bilans. La sage-femme a la lourde responsabilité de la vie d’une femme et
d’un enfant à naître. L’exercice de cette profession comporte la pratique d’actes nécessaires au
diagnostic, à la surveillance de la femme enceinte et du travail, à la préparation
psychoprophylactique de l’accouchement et ses soins potentiels.
La sage-femme est donc une technicienne de l’obstétrique, et de nombreux autres domaines comme
l’acupuncture, l’homéopathie, l’hygiène, la sophrologie, la natation, l’échographie, l’assistance
des FIV...
En tant que sage-femme dans une clinique, j’effectue des gardes de 12h durant lesquelles j’ai deux
lieux de travail principaux : soit au bloc obstétrical, soit au service de maternité, toujours aidée
d’une auxiliaire puéricultrice.
Etre présente et participer à la naissance d’un enfant est un moment privilégié. La charge
émotionnelle qui se dégage à ce moment-là chez le couple devenu parents et leur bonheur me touche.
Je suis heureuse quand les couples me disent qu’ils gardent un bon souvenir de ce
moment.
Je pense qu’il est important pour une sage-femme de bien entourer une femme enceinte pendant tout le
travail, avoir un contact humain, respectueux de leur identité socio démographique, et de prendre en
compte leur ressenti physique et psychique pour les mettre en confiance et les détendre au maximum,
ce qui est primordial pour un accouchement serein.
Anne-Marie Cante, sage-femme exerçant à Montauban
J’ai choisi de venir en PACES dans le but d’obtenir sage-femme. Ce métier m’attirait en effet depuis
plusieurs années. Pourquoi ? Une bonne question, à laquelle il m’est difficile de répondre, si ce
n’est que « donner la vie » est une des choses les plus belles à laquelle on puisse assister et
contribuer (à mes yeux bien entendu !!).
Je trouve que c’est très valorisant d’avoir un rôle central à jouer dans un des moments les plus
marquants de la vie d’une femme / mère. Mais au- delà de ça, le métier de sage-femme ne se résume
sûrement pas à l’accouchement et peut s’exercer de plein de manières différentes ce qui rend le
métier d’autant plus attractif car non redondant et permet par ailleurs d’évoluer en termes de
compétences (en passant des DU par exemple).
C’est un métier éprouvant qui demande beaucoup d’endurance, de psychologie, de rigueur,
d’anticipation mais ces qualités sont communes à tous les métiers dans le domaine de la santé et
s’acquièrent progressivement au cours des études.
On a des objectifs particuliers pour chaque stage à valider, on est bien encadrés et on sait ce que
l’on doit maîtriser au fur et à mesure. La première année d’école, c’est encore beaucoup de théorie
(premier semestre ++) mais on commence à partir en stage dès le mois de janvier donc on est
rapidement sur le terrain et c’est aussi un aspect important de la formation qui est
professionnalisante !
J’ai personnellement bien vécu cette première année, bien que chargée, et pas exactement conforme
aux représentations que je pouvais m’en faire, mais c’est une « bonne entrée dans la matière », et
on évolue beaucoup au fil des stages !
Aline Boxkes – Etudiante de 3ième année en maïeutique (Ma3)
J'ai choisi le métier de sage-femme pour plusieurs raisons : les études sont raisonnablement longues
(coucou les médecines), c'est une profession médicale donc on est autonomes et on a des
responsabilités importantes mais on ne voit presque que des patientes en bonne santé, on travaille
dans le service le plus heureux de l’hôpital mais on peut aussi travailler en libéral, en PMI, en
service de PMA, au planning familial ... Pendant nos études, comme on est des petites promos on est
très solidaires entre nous. C'est une formation très pratique car on commence les stages dès
l'entrée à l'école et au fur et à mesure du cursus on est de plus en plus en stage et de moins en
moins en cours !
Sage-femme c'est génial, en plus on accepte les mecs (même si pour l'instant ils sont pas très
nombreux).
Léa Lacassagne – Etudiante de 3ième année en maïeutique (Ma3)
Je suis très contente de suivre des études de maïeutique. Le métier de sage-femme est avant tout un métier manuel qui nécessite beaucoup de pratique. Nous avons la chance d'avoir de nombreux stages tout le long de notre formation qui nous permettent de nous ouvrir rapidement au monde médical et nous laissent le temps d'apprendre à réaliser de nombreux soins et gestes techniques qui méritent de la pratique afin d'être maitriser. Ces stages nous permettent aussi de développer notre sens clinique, notre relationnel avec les patients et l'équipe médicale. Plus on avance dans la formation plus l'étudiant sage-femme se sent à l'aise sur le terrain et plus il est facile pour lui de corréler la théorie avec la pratique. Le métier de sage-femme est un métier très varié ainsi les stages sont répartis dans les différents services auxquels la sage-femme est apte à travailler afin de nous assurer une formation complète et dynamique.
Anaïs Champagne – Etudiante de 4ième année en maïeutique
Cette filière permet d’être titulaire d’un diplôme d’Etat de docteur en Médecine. Ces études s’effectuent à
l’université et durent au moins 9 ans.
Les études médicales se divisent en 3 cycles :
Le 1er cycle, allant de la PACES ou PASS ou L.AS à la 3ème année. Les 2ème et 3ème années sont
principalement axées sur la théorie, ponctuées de stages d'initiation aux fonctions hospitalières (stages de
soins infirmiers et de sémiologie).
Le 2ème cycle, allant de la 4ème à la 6ème année, aussi appelé externat. Au cours de ces trois ans,
l'étudiant alterne entre stage hospitalier le matin et cours à la faculté l'après-midi. C'est au cours de ce
cycle que l'étudiant apprend concrètement le métier de médecin au quotidien. La 6ème année est sanctionnée
par l’Examen Classant National (ECN), un concours qui permet à l'étudiant de choisir, selon son rang de
classement, sa ville d'affectation et la discipline qu'il exercera au cours de son internat.
Le 3ème cycle, appelé internat, dont la durée varie entre 3 et 5 ans selon la discipline choisie. Les
différentes disciplines sont réparties en trois grandes catégories : Médecine Générale (3 ans), Spécialités
Médicales (4 à 5 ans) et Spécialités Chirurgicales (5 ans). L'internat correspond à une succession de stages
hospitaliers, au cours desquels l'interne est alors médecin, et obtient finalement le titre de Docteur en
Médecine à la suite de sa soutenance de thèse.
Au départ, un défi face au “trop dur” et “trop long” des études médicales. Par la suite, une véritable passion. Les études médicales se composent d'une première partie (3 premières années) basées sur des notions fondamentales comme l'anatomie, la physiologie, la sémiologie... Très vite, dès la 4eme année, on a le droit au statut d'externe, “on rentre à l'hôpital” et on participe à la prise en charge du patient. Par la suite, on monte en grade grâce au statut d'interne avec plus de responsabilités hospitalières. C'est aussi le moment du choix de la spécialité. Après l'internat, le clinicat permettra une formation encore plus poussée, ce qui est indispensable pour certaines spécialités comme la chirurgie et certaines hyperspécialisations telle que la cardiologie interventionnelle par exemple. Durant tout ce cursus, on est guidé par les anciens (internes pour les externes, chef de clinique pour les internes, ...). La médecine est un véritable compagnonnage. A la fin de ce long parcours, deux voies professionnelles sont possibles : la voie hospitalière (exercice à l'hôpital) ou la voie libérale (cabinet de ville, clinique privée). Chacune de ces voies a ses avantages et ses inconvénients. Jadis concurrentielles, aujourd'hui plutôt complémentaires au service de nos patients. Il ne faudra jamais oublier LE PATIENT au centre de notre préoccupation quotidienne et source de satisfaction lorsque l'on a réussi à le soulager, parfois le guérir. Il faudra aussi savoir l'écouter, l'accompagner et le soutenir dans les moments difficiles qu'il devra traverser. Pour finir, le “dur” est justifié par la lourde responsabilité que nous avons et qui nécessite de multiples connaissances et par la suite la formation continue. Le “long” n'existe pas vraiment, emporté par la soif de connaissance et le plaisir de progresser dans le but d'aider les patients. Pour ma part, si c'était à refaire, je referais la même chose... Retenez que "ne pas oser, c'est déjà perdre". Bon courage.
Docteur Boussad Boudjemaa, cardiologue libéral (hyperspécialité: cardiologie interventionnnelle) exerçant à Tarbes
Ca y est P1, tu le sais déjà, tu en as décidé ainsi, cette nouvelle année pour toi sera sous le signe de la PACES. Que tu sois un jeune P1 tout frêle tout juste sorti du lycée ou un P1 déjà balafré par un an de dur labeur (voire deux pour les soldats les plus téméraires), tu es forcément rongé par les questions et les doutes. De nombreuses voies vont s’offrir à toi, et c’est là que tu demanderas « Mais Jamy, pourquoi choisir la médecine dans tout ça ?!! » Je vais te résumer cela en quelques mots : tu vas sauver des vies. Tu vas t’occuper de gens qui auront besoin de toi, améliorer leur quotidien et parfois même leur redonner goût à la vie. Les spécialités ? C’est comme les Danettes, il y en a pour tous les goûts. Tu en trouveras forcément une où tu pourras t’épanouir pleinement et devenir le plus heureux des carabins (de spécialité, pas de Danette, sinon ça n’a aucun sens).Je sais que ce concours est très dur, tu vas douter souvent, vouloir abandonner parfois, mais à chaque fois souviens toi pourquoi tu fais tout cela, souviens toi que tu te bats pour faire le plus beau métier du monde. Alors, si tu es décidé, que tu veux connaître le milieu médical autrement que par Scrubs, Dr House ou le fait de jouer au docteur avec ton copain/copine (petit coquinou que tu es), dégaine ton feutre de coche et tes milliers de stabilos et je te dis à très bientôt !
Jean B. – Etudiant en 5e année de médecine à Purpan (D3)
On ne va pas se mentir la P2 et la D1 en médecine sont les 2 meilleures années de ta vie ! Outre l'intégration et les soirées carabines à outrance (la récompense de ton dur labeur de PACES), j'ai trouvé les deux années vraiment intéressantes car, enfin, tu étudies de la médecine (clairement savoir que le cholestérol possède 27 carbones t'aidera très peu dans ton futur métier…). Bon, restons honnête, on apprend surtout les bases nécessaires pour l'externat mais, néo-P2 que tu es, tu t'extasies en apprenant où tâter pour diagnostiquer une appendicite aiguë. Néanmoins, si tu veux éviter la case rattrapage fin août et profiter de ton mojito à Ibiza va falloir bosser régulièrement quand même, rien d'insurmontable après la PACES dans l'ensemble mais certains profs nous donnent encore des cauchemars la nuit... Il faut quand même bien réfléchir car pendant la PACES on ne pense qu'au concours et on voit pas assez ce qui t'attends derrière, je parle de l'externat et des iECN, ça reste des études longues avec un deuxième concours à la fin, mais si t'es motivé et que c'est ce que tu rêves de faire alors n'hésite pas un seul instant et fonce. Pour ma part, je ne regrette absolument pas et je me régale !
Mathieu G. – Etudiant en 4e année de médecine à Purpan (D2)
Les études médicales, si complexes et longues soient elles, permettent avant tout de se développer, de s’affirmer, de mieux se connaître ; si le concours PACES est difficile et peut être vécu comme une année en solitaire, il a l’avantage de favoriser la mise au point d’une démarche de travail efficace et fiable pour les années suivantes. Passé le concours, les études rentrent dans un contexte de plus en plus médical, notamment grâce aux stages permettant une immersion dans le milieu professionnel. Les études de médecine sont un monde un peu à part avec ses traditions carabines qu’il faut évidemment veiller à respecter et à perpétuer. On y rencontre enfin des gens formidables, qui deviennent des amis, partageant souvent les mêmes centres d’intérêt et la même passion.
Simon Marty – Etudiant en 3ième année de médecine à Purpan (D1)
Les études de médecine sont réputées pour être très longues, cependant, contrairement à la PACES, les TDs et stages apportent (un peu plus) de concret. Il ne faut pas s'imaginer que l'on va résoudre les cas de docteur House dès la première semaine, mais on est vite confronté aux premiers patients, discuter avec eux,... Concernant l'ambiance et la quantité de travail, si la quantité de travail reste la même (4h de cours par jour), le concours passé et le fait de viser 10 diminue notre temps passé à travailler, et la bonne humeur de la promo fait vite oublier les cours. Enfin, concernant la répétitivité du métier au final, le champ est tellement vaste que vous trouverez forcément quelque chose qui vous plaît, et il ne faut pas oublier que si les maladies sont les mêmes, les patients eux sont tous différents, et comme on soigne des patients et non des maladies, chaque cas est unique (#SSH).
Maxime Castagnede – Etudiant en 3e année de médecine à Rangueil (D1)
Cette filière permet d’être titulaire d’un diplôme d’Etat de docteur en chirurgie dentaire. Les études en
odontologie s’effectuent à l’université et durent au moins 6 ans.
Après la PACES ou les parcours PASS/L.AS, le parcours universitaire d’un étudiant en odontologie est ponctué
par de nombreux travaux pratiques dès la 2ième année. Il obtient donc un grand savoir manuel renforcé par de
la théorie, tout aussi nécessaire à l’exercice de l’art dentaire. Ces études sont donc très complètes.
Dès la 4ième année, l’étudiant est présent en clinique. Il effectue alors d’ores et déjà des soins dentaires
auprès de patient de l’hôpital.
L’étudiant poursuit donc ses études jusqu’à la fin de la 5ème année où plusieurs options s’offrent à lui
:
Un cycle court d’un an qui lui permettra d’obtenir son diplôme et d’exercer l’art dentaire.
Un cycle long de 3 à 4 ans. Afin d’accéder à ce cycle long, l’étudiant doit réussir le concours national
d’internat en odontologie. Il pourra alors choisir une spécialité parmi les suivantes : chirurgie orale
(formation commune à la médecine et à l’odontologie), l’orthopédie dento-faciale (orthodontiste), et
médecine bucco-dentaire.
Mes études dentaires ont clairement été les meilleures années de ma vie étudiante, en particulier
sur le plan de la convivialité.
Le cursus comporte des cours théoriques et surtout nous met très tôt au contact du patient, ce qui
m’a beaucoup plu.
Il existe plusieurs voies :
L’internat, notamment pour la chirurgie buccale, l’orthodontie, ...
La dentisterie d’omnipratique, que j’ai choisie, qui me donne la liberté d’orienter mon activité
vers l’implantologie, l’occlusodontie, la parodontologie, la dentisterie numérique : ainsi j’utilise
au quotidien une caméra 3D permettant de fournir à mes patients des couronnes prothétiques de haute
précision. Il existe encore bien d’autres domaines comme la dentisterie esthétique (reconstruction
du sourire)..
Enfin, ma profession est en évolution constante, et beaucoup de formations complémentaires existent,
permettant d’apprendre et de réorienter sa pratique tout au long de sa carrière.
Jean-Pierre D’Angelo, chirurgien-dentiste exerçant à Saint-Etienne
Les études de chirurgie dentaire sont pour moi parfaite pour les petits MacGyver en herbe. C’est un des rares métiers dans le monde médical aussi diversifié. Bien sûr il est possible de se spécialiser mais, dans l’ensemble, nous sommes formés pour être des petits touche-à-tout. Alors si vous ne vous voyez pas faire des comptes rendus d’IRM pendant 40 ans ou encore faire des examens de vagin à la chaîne, je vous conseille de choisir la diversité à l’ennui, de choisir la liberté à la routine, de choisir dentaire à médecine.
Maxime Luis, promo Les Mouth’aillons – Etudiant en 4ième année d’odontologie (D2)
Les études de chirurgie dentaire m'ont toujours plu d'une part du fait de leur aspect pratique et manuel, et d'autre part par la multitude de domaines scientifiques qu'elle permet d'aborder. Des TPs de 2ème année aux années cliniques de 4ème, 5ème et 6ème année, on apprend par l’expérience les bons gestes de notre futur métier et on élargit le champ des disciplines abordées. Ça permet à chacun de trouver sa voie parmi les matières plutôt cliniques (Prothèse fixe ou amovible, implantologie, chirurgie...) et celles d’avantage orientées sur la recherche (anthropologie, études de biomatériaux, régénération tissulaire...)
Paul Pages – Etudiant en 6ième année d’odontologie (T1)
Tu t'intéresses aux études dentaires, et j'en félicites. Pourquoi ? Milles raisons à cela.
Etre en dentaire, c'est découvrir toute une spécialité à part entière à travers des cours magistraux
très variés. Non, nos études ne se cantonnent pas à la description d'une canine, tu étudieras
anatomie, embryologie, immunologie, génétique, physiologie...et j'en passe. Dès tes premiers pas
dans l'enceinte de cette sainte faculté, on te confiera masque, fraises et turbines et tu seras
formé à te servir de tes petites mains.
Tes premiers travaux seront incroyablement laids, et c'est tout à fait normal. Etre en dentaire,
c'est aussi la satisfaction de se voir progresser au fil des TPs, perfectionner son geste,
d'expérience en expérience se sentir évoluer (oui, comme un Pokémon).
Tu découvriras le contact avec le patient à travers un suivi régulier, tu prendras plaisir à faire
de la prévention autour de toi. Ainsi, tu participeras à l'abolition du stéréotype du dentiste
brutal jouissant de la douleur des patients et collectionnant des dents de lait dans sa cave, pour
au contraire montrer que nous sommes des êtres attentionnés, passionnés, professionnels, et souvent
très beaux.
Alors, si tu aimes ce que tu lis, si tu es séduit par ces études, n'attends plus et viens rendre le
sourire aux gens avec nous.
Marine B., promo Les Carie’smatiques – Etudiante en 3ième année d’odontologie (D1)
Si j’ai choisi les études de dentaire, c’est qu’elles permettent de faire un travail mêlant un
certain côté “social” que l’on peut trouver chez un médecin généraliste tout en ayant un aspect
“technique” lors de la construction et la mise en place d’un plan de traitement qui peut être bien
différent selon notre bagage d’études et notre aptitude à utiliser certaines méthodes.
Les études de chirurgie dentaire présentent tous les avantages d’un art (et oui, c’est comme ça
qu’on dit en plus) en évolution exponentielle depuis 50 ans autant sur le plan des connaissances que
des pratiques. Et puis tu avoueras que devenir dentiste pour espérer un jour voir débarquer dans ton
cabinet Didier Deschamps demandant enfin de faire quelque chose, ça ne fait qu’ajouter de nouvelles
facettes à ce si beau métier. Essayer de comprendre cette vanne, c’est déjà vouloir réussir son
concours. Alors rejoins-nous !
Paul D., promo Les Carie’smatiques – Etudiant en 3ième année d’odontologie (D1)
Cette filière permet d’être titulaire d’un diplôme d’Etat de docteur en pharmacie. Ces études s’effectuent à
l’université et durent au moins 6 ans.
Après la réussite des épreuves classant les étudiants en PACES ou PASS/L.AS, le parcours universitaire d’un
étudiant en pharmacie est ponctué par de nombreux travaux pratiques dès la 2ième année. Cependant,
l’enseignement magistral et l’enseignement pratique occupent un volume équivalent : en effet, de nombreuses
connaissances sont indispensables.
En bref, les études de pharmacie sont très complètes tant sur le plan de la chimie, que de la physiologie
humaine mais aussi animale et végétale.
A la fin de la 4ième année, l’étudiant doit choisir entre 2 cycles distincts :
Le cycle court : c'est une année de spécialisation. Elle débouche sur le DE (diplôme d'État) de docteur en
pharmacie qui permet d'exercer en officine ou dans l'industrie pharmaceutique.
Le cycle long (appelé internat) : il dure environ 4 ans. Il mène à trois diplômes d'études spécialisées
(DES) différent :
Le DES de biologie médicale oriente vers le métier de biologiste en laboratoire d'analyses, celui de
pharmacien des hôpitaux ou celui d'inspecteur de la santé ;
Le DES de pharmacie peut mener à des carrières hospitalières ;
Le DES innovation pharmaceutique et recherche permet de devenir chercheur ou enseignant.
Lors de la 5ième année d’étude, dans tous les cycles, l’étudiant passe la plus grande partie de son temps en
stage à l’hôpital : c’est une année dite « hospitalo-universitaire ».
Pharmacien d’officine, quel beau et noble métier. Une vocation pour certains, une découverte permanente pour la plupart. Au-delà de la délivrance des médicaments, cœur du métier à respecter, les journées ne sont jamais monotones : la profession est en perpétuelle évolution, la législation, les connaissances, les produits, tout se renouvelle au fil des mois et des années. Nous n’avons pas le temps de sombrer dans la routine. Et qui dire de notre ‘patientèle’, toujours en demande de nouveautés ; de services, toujours curieuse du devenir de notre métier…
Carole Macip, pharamcienne d'officine exerçant à Bagnères-de-Luchon
Je suis pharmacien biologiste au CHU. J'ai une activité hospitalière très enrichissante où je discute avec les médecins pour établir des diagnostics qui sont parfois compliqués. Je suis également enseignant-chercheur à la faculté de pharmacie. Transmettre ses connaissances et en créer des nouvelles est très stimulant pour sortir de la routine.
Michael Peres, pharamcien biologiste exerçant à Toulouse
Les études de chirurgie dentaire m'ont toujours plu d'une part du fait de leur aspect pratique et manuel, et d'autre part par la multitude de domaines scientifiques qu'elle permet d'aborder. Des TPs de 2ème année aux années cliniques de 4ème, 5ème et 6ème année, on apprend par l’expérience les bons gestes de notre futur métier et on élargit le champ des disciplines abordées. Ça permet à chacun de trouver sa voie parmi les matières plutôt cliniques (Prothèse fixe ou amovible, implantologie, chirurgie...) et celles d’avantage orientées sur la recherche (anthropologie, études de biomatériaux, régénération tissulaire...)
Paul Pages – Etudiant en 6ième année d’odontologie (T1)
Pharmacie est sûrement la plus complète des filières, de nombreuses matières y sont enseignées ce qui est très enrichissant. On peut ainsi très facilement déterminer ses affinités ce qui est une très bonne chose lorsqu’on connaît l’immensité des opportunités au bout des études : entre les filières officine, industrie et internat, de nombreuses carrières sont possibles (recherche, hôpital, officine, radiopharmaceutique, développement, hygiène et qualité, biotechnologie, cosmétiques, enseignement, etc.) et les choix s’imposent. De plus, on peut fabriquer des explosifs et apprendre à dissoudre des cadavres en TP de chimie donc c’est cool ! Les TP sont l’occasion de mettre en pratique beaucoup de connaissances accumulées, c’est donc assez libérateur et source d’adrénaline quand les profs passent en mode MasterChef : 3, 2, 1, c’est fini !
Alexandre Combes – Etudiant en 3 ième année de Pharmacie (D1)
La DFGSP2 (deuxième année de pharmacie) est une année dans la parfaite continuité de la PACES au niveau du programme. Le contenu des cours magistraux y ressemble beaucoup et reste dense. La découverte des travaux pratiques est un véritable bol d’air frais parmi les nombreuses matières fondamentales étudiées. C’est une année de transition vers les études pharmaceutiques qu’il faut aborder avec patiente et détermination. Le stage d’été a été pour moi un véritable moment clé de découverte et a maintenu ma motivation tout au long de l’année.
Esther Fabre – Etudiante en 3ième année de Pharmacie
Le 1er cycle DFGSP (Diplôme de Formation Générale en Sciences Pharmaceutiques) se compose de la 2e
et de la 3e année de Pharmacie. Un stage d’initiation à la pratique officinale de 6 semaines est
réalisé en Pharmacie de ville durant l’été entre la PACES et la 2e année, et permet de découvrir en
détail le fonctionnement d’une officine, de l’approvisionnement à la délivrance des médicaments.
C’est un premier contact enrichissant avec le milieu officinal, et une première approche de la
relation de soin avec le patient. Et même si à ce stade on ne connait encore que peu de choses sur
les pathologies et les médicaments, c’est enfin l’occasion de se sentir utile après la PACES, de
s’intégrer à une équipe, de mieux comprendre le circuit du médicament, et de s’initier aux conseils
associés à la dispensation. Le programme de 2e année (DFGSP2) est dans la continuité du programme de
la PACES, de nombreux Travaux Pratiques (séries composées d’une vingtaine d’étudiants, travail en
binôme) permettent d’illustrer plutôt agréablement les Cours Magistraux. Les bases essentielles à la
compréhension générale pour les années suivantes sont enseignées : physiologie, biochimie,
mécanismes chimiques, techniques d’analyse, circuit des médicaments et produits de santé. La 2e
année de Pharmacie est réputée difficile du fait de l’apprentissage de ces matières, cependant avec
du recul, il faut reconnaitre que ces connaissances permettent de mieux comprendre les processus
fondamentaux.
La 3e année (DFGSP3) permet d’entamer une partie du cursus plus axée sur la Pathologie. Par le biais
de différents ECI (Enseignements Coordonnés Intégrés) traitants de systèmes particuliers
(Cardiovasculaire, Rénal, Métabolisme, Neuropsychologie, …), les aspects séméiologiques des
pathologies, pharmacologiques et chimiques des médicaments, sont étudiés. La mise en pratique des
connaissances est concrétisée par un stage en officine de 2 semaines, permettant de comprendre et
d’analyser des ordonnances, mais aussi d’être acteur dans la relation soignant/patient : expliquer
les traitements, rechercher les effets indésirables, répondre aux interrogations, associer des
conseils. Des Travaux Pratiques sont aussi réalisés durant l’année, ils consolident les acquis des
Cours Magistraux, et sont encore une fois bénéfiques en favorisant une cohésion et une bonne
ambiance dans la promotion. Le 2nd cycle DFASP (Diplôme de Formation Approfondie en Sciences
Pharmaceutiques) se compose de la 4e et la 5e année de Pharmacie. Dans la continuité de la 3e année,
la 4e année (DFASP1) comprend des ECI de plus en plus complexes mais d’autant plus intéressants
(Cancérologie, Maladies Infectieuses, Hématologie, …) se rapprochant de l’apprentissage effectué en
médecine, bien que plus axés sur la prise en charge thérapeutique. Un stage de 1 semaine en
officine, permet, comme en 4e année, d’analyser et de commenter des ordonnances. Le choix de filière
s’effectue au 2nd semestre (Officine, Industrie ou Internat). Des UE filières-spécifiques sont alors
réalisées en plus du tronc commun sanctionné en Mars par le CSP (Certificat de Synthèse
Pharmaceutique), oral de commentaire d’un cas clinique et d’une ordonnance polypathologique.
Globalement, à la fin de la 4e année, la grande majorité des pathologies et leurs traitements ont
été étudiés, ce qui permet d’avoir un regard critique et constructif sur les prescriptions
médicales, de savoir interpréter des résultats de biologie, et d’avoir un rôle important dans
l’éducation thérapeutique. La 5e année (DFA2) est donc spécifique à la filière choisie en 4e année.
C’est une année hospitalouniversitaire, le temps est réparti entre stages tous les matins d’Octobre
à Septembre de l’année suivante (4 stages de 3 mois environ), et Cours Magistraux les après-midi à
la faculté. Cette année est la concrétisation de l’apprentissage des années précédentes (surtout à
partir de la 3e année). N’allez pas croire que l’externe en Pharmacie n’a que peu de rôle, bien au
contraire, étant désormais salarié rémunéré de l’hôpital, ses connaissances sont reconnues et
exigées, et son travail est souvent primordial. Bien que cela varie selon les stages (clinique,
technique, vigilance et biologie), nous avons des responsabilités importantes, et une forte
autonomie est attendue dans notre travail. Pour moi cette année hospitalo-universitaire tant
attendue est un réel aboutissement. Bien qu’impressionnante car on a toujours la crainte de ne pas
être à la hauteur, cette année m’a énormément fait évoluer. C’est enfin la possibilité d’avoir des
responsabilités, d’utiliser vraiment l’ensemble de ses connaissances, et de pouvoir se sentir utile
dans le système de soin hospitalier. C’est notamment le cas dans un stage clinique, où il est
possible de faire de la conciliation médicamenteuse, c’est-à-dire d’avoir un entretien avec le
patient pour connaître son traitement, de confirmer ce dernier par différentes sources (ordonnances,
appel à la pharmacie, au médecin traitant, accès au Dossier Pharmaceutique). On analyse le
traitement, vis-à-vis des pathologies et des antécédents du patient, de ses résultats de biologie,
on s’assure de l’adéquation avec le traitement instauré à l’hôpital. C’est un contact humain, une
relation empathique avec le patient, un échange où chacun apprend, nous nous formons, et nous
l’informons aussi. Il est très enrichissant de pouvoir suivre les visites avec les médecins et
internes, notre avis est entendu et très souvent utile dans la prise en charge du patient.
Claudia Tailhades – Etudiante en 5ème année de Pharmacie, filière Internat.